L’édito :« Même sur les nations, le don de l’Esprit Saint avait été répandu.»

où vient cette force qui poussa les apôtres hors du Cénacle jusqu’aux confins du monde connu pour annoncer une nouvelle qui défie le bons sens : « La mort est vaincue, Christ est vraiment ressuscité ! » ? Quelle est cette force qui a poussé les apôtres hors du Cénacle chassant en eux leurs peurs, leurs tristesses, leurs désespoirs pour qu’ils quittent leur monde familier et partent dans un monde hostile, païen et ignorant ? Quelle est cette force qui poussa Pierre, Jacques, Jean, André, Thomas, Bartholomée et tous les autres à porter cette nouvelle jusqu’à Rome, Edesse, Axoum, Alexandrie, Antioche, jusqu’au Mont Ararat, aux confins de l’Arménie, et même jusqu’en Inde ?

Et d’où vient cette foi qui nous anime aujourd’hui ? D’où vient notre conviction que le Christ est sorti du tombeau, qu’il est vraiment ressuscité ? D’où vient notre espérance envers et contre tout ? Comment avons-nous pu, après tous ces siècles, recevoir cette Nouvelle, et tout ce qu’elle implique dans notre vie, jusqu’à nous laisser emporter par Elle?
Le moment va venir, et cela doit être pour bientôt, où l’Esprit Saint nous poussera à nouveau hors de nos cénacles, hors de nos peurs et de nos tristesses pour partir à l’assaut du monde avec les armes de l’Amour. Il sera temps aussi de nous jeter aux pieds de Pierre, premier prêtre du Christ, « qui n’est qu’un homme », pour puiser dans le pardon du Seigneur qui a tout donné pour nous.

Ce dimanche, dans son Cénacle, l’Esprit Saint continuera à nous instruire de Sa Parole, à nous soutenir par Ses sacrements, à nous unir dans Sa Charité comme des frères : nous prenons des forces et bientôt nous partirons. Ce que nous verrons alors de l’oeuvre de l’Esprit Saint ne cessera pas de nous émerveiller, et le monde qui passe ne pourra rien à l’affaire. Oui, c’est bientôt l’heure de quitter nos cénacles !

 

Frank BORALEVI, diacre
05 mai 2024

 

Pape Infos

Pape François – Mai 2024

Prions pour que les religieuses, les religieux et les séminaristes grandissent dans leur parcours vocationnel grâce à une formation humaine, pastorale, spirituelle et communautaire qui les conduise à être des témoins crédibles de l’Évangile.

Chaque vocation est un « diamant brut » à polir, à travailler avec soin, à façonner sur toutes ses faces.
Un bon prêtre, une bonne religieuse, doivent d’abord être un homme et une femme formés, travaillés par la grâce du Seigneur.
Des personnes conscientes de leurs limites et prêtes à mener une vie de prière, à se consacrer au témoignage de l’Évangile.
Leur formation doit être intégrale, elle doit commencer dès le séminaire et le noviciat, en contact direct avec la vie des autres. Cela est fondamental.
La formation ne s’achève pas à un moment donné, mais elle se poursuit tout au long de la vie, tout au long des années, en intégrant la personne, intellectuellement, humainement, affectivement et spirituellement.
Il en est ainsi pour leur préparation à la vie en communauté, tant celle-ci est enrichissante, même si elle est parfois difficile.
Car vivre ensemble n’est pas la même chose que vivre en communauté.
Prions pour que les religieux, les religieuses et les séminaristes grandissent dans leur parcours vocationnel grâce à une formation humaine, pastorale, spirituelle et communautaire qui les conduise à être des témoins crédibles de l’Évangile.

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